Final Fantasy IX

Presentation

Final Fantasy IX marque certainement la fin d'une époque : celle de la Playstation. C'est en effet le dernier Final Fantasy à sortir sur cette console, mais certainement aussi le dernier très bon RPG sur cette console. Final Fantasy 9 est une bombe techniquement : Les graphismes du jeu sont à tomber par terre et je vous raconte pas ceux des cinématiques...

Pour cet épisode, Square a choisi un "retour aux sources" : fini le monde futuriste, on retourne à l'ambiance médiévale des épisodes précédents, avec les retours des Black mages, cristaux et autres chevaliers dragons. A l'écran, le résultat est étonnant avec un design des personnages impressionnant. Les décors sont toujours en 2D, mais contrairement au 8, ils sont animés et parfaitement fluides. Un autre aspect des RPG a été formidablement négocié par Square : les combats. Le système de combat est en effet très réussi, à la fois simple d'utilisation (plus besoin de voler les magies comme dans le 8) et très stratégique (comme d'habitude, taper comme un boeuf sur un boss ne vous servira pas à grand chose). Chaque personnage dispose de son propre Job, qui ne peut être changé. Vous devrez donc gérer votre groupe en fonction de cela. Un autre point important concerne les Abilities. En effet, à chaque fois que vous équipez un nouvel objet (arme, armure, bracelet ou accessoire), celui-ci dispose de différentes abilities qu'il faut apprendre : Une barre d'AP correspond à une abilitie, et lorsque vous aurez fait suffisamment de combats pour qu'elle soit remplie, vous l'aurez appris et vous n'aurez plus besoin de l'arme en question pour l'utiliser. Un autre moyen d'avoir des Abilities est d'utiliser des pierres qui permettent de les apprendre, mais celles-ci sont assez rares.

A part ça, on note le retour des MP, pour les magies et les invocations. Le système "limite break" a également changé. Comme dans FF7, vous avez une barre qui se remplit au fur et à mesure que vous recevez des coups. Une fois remplie, votre perso passe dans le mode Trance et devient plus puissant, mais ils ne déchaînent pas les enfers comme dans FF7 ou 8. A noter également un changement très important : depuis le 7ème opus, on ne pouvait combattre qu’avec 3 persos, dans celui ci vous pourrez en contrôler 4 simultanément (comme dans FF6). De plus, et ça c'est une pure nouveauté, vous pourrez jouer à deux joueurs, en choisissant qui contrôlera qui.

Un autre chose qui va vous faire tomber le menton par terre : les cinématiques. Elles sont nombreuses, parfaitement inclues dans l'histoire, sans temps de chargement, et sont certainement les plus belles de la Playstation. Vu les résultats, Squaresoft ne doit pas regretter d'avoir dépensé autant d'argent dans les "Silicin graphics" et surtout pour notre plus grand plaisir, d'avoir l'avoir sortit sur la Playstation et non sur la Nintendo.

Je n'ai pas encore parlé des musiques... Il est clair que point de vue musicale, Final Fantasy IX n'a pas été négligé par Nobuo Uematsu. L'ensemble des musiques de ce FF se raprochent beaucoup des anciens Final et sont une grande réussite avec des thèmes exceptionnels comme celui de Kuja, Vivi, sans parler du célèbre Melodies of Life !

Nous retrouvons également de nombreuses nouveautés et innovations comme les Ate (Active Time Event), qui rajoutent encore plus d'intérêt au scénario, puisqu'ils permettent de voir ce qui arrive à un autre personnage en même temps. Parmi les autres nouveautés on retrouve le jeu de cartes du tetra master, des minis-jeux comme la corde à sauter, le théâtre, les chocobos, le retour des Moogles (servant de facteurs apportant des infos éclairant le scénario, ils vendent des objets, et surtout, servent à sauvegarder), l'aide précieuse des points d'exclamation et d'interrogation dans les phases de recherches, et des nouveaux moyens de locomotion.

Parlons maintenant de l'histoire. Tout débute dans la ville de Lindblum où vous faites parti d'une bande de voleur qui ont décidés d'enlever la princesse Garnet, fille de la reine Brahne. Celle-ci, qui ne semble vivre que pour le pouvoir, s’amuse à détruir les royaumes voisins, pourtant pacifiques. Cependant, la victime Garnet, s’ennuyant tellement au château, et consciente de la cuidité de sa mère, consent à se faire enlever ! La rançon demandée par les voleurs est l’arrêt pur et simple des attaques de la Reine. Celle-ci ne va pas se laisser faire et envoie une arrêt de mages noirs a leurs trousses; tout ceci dans un merveilleux contexte médiéval.

En somme nous pouvons dire que ce dernier opus de la Playstation arrive à un niveau de perfection égal à sont prédécesseur Final Fantasy VIII, si ce n'est plus ;)